LE TEMPLE DU SAVOIR

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Cinquatenaire des Etats africains et critiques

 

CINQUANTENAIRE DE L’INDEPENDANCE DE 17 PAYS AFRICAINS: L’heure du Bilan ; quels défis pour la jeune génération

L’année 1960 marque l’indépendance officielle de 17 pays d'Afrique francophone subsaharienne. 2010 marque quand à elle, l’année de célébration de 50 années de liberté
acquise dans le sang. Pour la plupart des jeunes africains, les moins de 50
ans, la célébration de l’indépendance, c’est le rappelle des souffrances de nos
ailleux qui ont combattus le colon blancs afin que nous ayons une existence
meilleure.



Mais entre le sacrifice de nos grands-parents et les coups d’Etats, les conflits de tout genre que nos pères nous ont servi durant 50 ans, il convient de situer notre
part de responsabilité.



Le Sénégal du grand-père, Feu Senghor, vient d’ouvrir le bal sous les auspices du Père WADE qui à (de)montré que l’Afrique sait organiser de grandes fêtes. On le sait,
beaucoup de nos pères encore au pouvoir contre vents et marées entreront dans
la danse.



Ce sera sans doute l’occasion pour nos pères chefs d’Etats ou de famille de rendre hommage à leurs pères. Sur leurs tombes, ils maudiront une fois de plus l’occident de les
avoir arrachés, si tôt ou si tard à l’affection des enfants et petits enfants.
Ils leurs témoigneront toute leur reconnaissance et leur gratitude de les avoir
donné en héritage une Afrique, déchirée par endroit par de longues années de génocide,
de guerres, de corruption etc.…



Dans nos 17 pays qui célèbrent cette année 50 années d’indépendance, les moins de 50 ans, ceux qui n’ont connus ni l’esclavage, ni la lutte coloniale, encore moins les premières
heures des indépendances, se rappelleront la bravoure, le sacrifice et l’œuvre des
pères de l’indépendance.



Si pour les moins de 50 ans, 1960 et ses soleils de l’Indépendance constitue un fait historique lointain, l’histoire récente du continent, faite de crises, de guerres, mais
aussi d’événements heureux, tels que les élections démocratiques au Sénégal, Benin,
Ghana, mali etc., l’élection d’un fils du continent aux destinées de la plus
grande puissance mondiale, l’organisation
prochaine de la coupe du monde en Afrique du Sud…(la liste est longue), tout
cela appartient non plus au passé, mais au présent.



Est-il important aujourd’hui d’engloutir des milliards de francs dans l’organisation des festivités marquant les 50 ans d’indépendance. Quel bilan peut-on faire des
indépendances africaines ? Quels
sont les défis auxquels la jeune génération devra trouver des réponses pour les
cinquante prochaines années ?, Quelle appréciation peut-on porter sur l’œuvre
des pères fondateurs et celle des héritiers ?



Autant de questions qui attendent des réponses de chacun de nous, victimes ou bénéficiaires de plusieurs années de lutte pour une Afrique qui peine à gagner les rails du développement.



J’espère non seulement vos commentaires chers afronautes, mais aussi et surtout j’attends que les responsables de cette plate forme de partage d’idées constructives (criticafric)
élaborent un forum ouvert sur la question. Je suis convaincu que nos idées, nos
propositions d’actions concrètes pourront dans une certaine mesure contribuées
à l’émergence d’une Afrique plus forte et plus digne.

Commentaire par kouassi koffi jacob le 24 Avril 2010 à 21 23
Je partage l'avis selon lequel il n'est pas opportum de dépenser des milliards des souffrances des peuples africains qui luttent pour survivre actuellement ;surtout dans un pays comme la Côte d'Ivoire.
Commentaire par BLE SERY ARNAUD le 10 Août 2010 à 12 35
célébrer, même avec faste notre cinquantenaire, n'est pas une mauvaise chose en soi. développé ou pas, il est bon pour nos états de se souvenir du passé et de rendre un vibrant hommage à ceux qui ont mené le combat de la décolonisation.ce n'était pas gagné. nous avons parcouru du chemin ,il faut tout simplement le reconnaitre. il y a certainement des priorités, du travail et beaucoup de travail à faire, mais marquer une pause, célébrer les artisans du passé, interroger le passé pour poser les jalons du développement futur n'est pas à blâmer. arrêtons, nous jeunes, de toujours nous plaindre de tous les actes de nos politiques, engageons nous dans la construction de nos états respectifs. le prochain cinquantenaire nous appartient et c'est maintenant que ça commence. soyons un bon témoignage et l'histoire du centenaire.
Commentaire par kouassi koffi jacob le 10 Août 2010 à 14 29
Je crois que le plus important pour nous c'est ce que nous jeunes allons faire les 50 ans à venir:1-il nous faut utiliser les ressources (humaines,naturelles...)pour céer les moyens de développement en mettant en place les insfrastrutures .Je pense que chaque jeune est prêt à se battre sans attendre quoi que ce soit de qui ce soit .Haut les esprits:amanageons nos mélingues.
Commentaire par joseph WATTARA le 10 Août 2010 à 15 00
Merci pour vos commentaires.
Personne n'est opposé à l'organisation d'une fête pour le cinquantenaire. D'ailleurs peut-on raisonnablement passé cet évènement sous silence? Non certainement. Cet un évènement unique et de porté historique qui doit se fêter avec raison et sans aucune démesure.
On organise chaque évènement important de la vie avec les moyens dont on dispose. Un fils riche dont la mère est agonisante engloutirait t-il des milliard pour son anniversaire plutôt que pour la guérison de sa génitrice ? Non! ce fils à mon sens préfèrerait dépenser sa fortune pour les soins de sa mère et se contenterait juste d'un petit gâteau acheté dans la pâtisserie du quartier. Peut-être même reporterait t'il la fête pour après la guérison de sa mère.
C'est image traduit le choix qu'a fait les autorités de la Côte d'Ivoire en privilégiant la réflexion à la bouffe.

Les 50 prochaines années appartiennent à la jeunesse attend t-on dire? Je suis d'accord et je pense que cela suppose qu'on a laissé à cette jeunesse de quoi assurer cet avenir. Ce n'est pas avec une économie rongée par la corruption, une société dont la population dite active est la plus touchée par le chômage et le manque d'emploi.
Personne ne se plaint de tous les actes des politiques car le bilan des indépendances n'est pas imposable aux seuls politiques. La jeunesse y a sa part de responsabilité et c'est justement au nom de cette responsabilité que nous demandons qu'en lieu et place du Vin importé de France, on utilise le Vin de palme, plutôt une autre université, qu'un monument historique, plutôt que les fresques et autres parades budgétivores, un simple défilé de troupes et des différentes couches de la société.
Lorsqu'on marque une pause, c'est justement pour faciliter la reprise et non pas faire une pause en épuisant ses propres ressources.

Merci
Commentaire par gbomené kanon le 10 Août 2010 à 19 32
cinquantenaire par ci cinquantenaire par là, je dirai ouf nous voilà délivré de cette mesquinerie, de cette fallace car la plus part des pays concernés l'ont déjà célébré. certains avec faste, d'autres dans la pure discretion. concernant l'action de la jeunesse, nous constatons qu'elle n'a pas trouvé sa part dans ces 50 années passées. c'est sans doute pour cela qu'on lui dédie les autres cinquante ans avenir. cependant, une chose est de dédier et une autre est de mettre à la disposition de cette jeunesse les moyens nécessaires pour faire valoir ce que de droit. et c'est là que je conviens avec WAttara Joseph. ce n'est pas avec une société gangrenée par la corruption ou la seule politique qui vaille est celle qui frise la médiocrité que nous allons nous approprier le cinquantenaire avenir. dire cela n'est pas nous contrainte à la passivité ou à l'inaction, mais sachons que la besogne sera âpre car nous avons des adversaires de taille en face; à savoir la métropole et pire nos ainés boulimiques.
Commentaire par dassé le 24 Novembre 2010 à 18 08
Bah moi je suis pas tout a fais d'accord avec nos dirigeant politiques,tout le monde sait que l'Afrique n'est pas autonome et ne sera jamais autonome car bous vivons des blancs alors ils ont le droit de nous manipulé;quand vous me dites que le cinquantenaire ds certains pays ne doit pas avoir lieu vu les statues instables mais je vous arrête.le cinquantenaire est un moment historique de l'Afrique alors ce qui veut dire que sur le papier on est autonome ms réellement on n'est pas autonome.ce moment est unique et est une formation pour une génération futur au niveau de la jeunesse;als nous devons faire ce rituel que nos valets locaux ont entamés,afin que demain elles soit reprises de façon anciennes comme l'on fait ,nos anciens.au niveau du bilan on retient que ces 50 ans d'indépendance ont démontré' que ns ne sommes pas libres mais grâce a l'évolution et au changement de mentalité de nos dirigeant face au blancs nous pouvons avoir un changement vu les atouts que nous possédons car malgré notre faiblesse nous restons et resterons toujour convoité.
Commentaire par IBO LANDRY le 27 Janvier 2011 à 11 56

Je vous remercie tous, jeunes d'Afrique pour votre apport à ce débat assez important pour le devenir de l'Afrique et ce devenir c'est nous.

Ceci dit je pense que le bilan à faire concernant le cinquantenaire des pays Africains n'est pas bon compte tenu de certaines observations faites ça et là. Voyez-vous, avec du recul nous voyons que ces pays Africains n'ont pas véritablement amorcé leur développement comparativement aux pays asiatiques émergents dits "Dragons d'Asie" et qui étaient au même niveau que nous au moment de nos indépendances. Il n'était donc pas concevable de quelque manière que ce soit de célébrer avec faste cet évènement fût-il historique car à l'instar de la Côte d'Ivoire, l'heure était plutôt à la réflexion. Et comme pour dire aux Africains que c'est elle qui tient toujours les rênes de leurs pouvoirs politiques, la grande France avait réussi la prouesse de réunir sur ses terres, la quasi totalité des dirigeants de ses "anciennes colonies" à l'exception de Laurent Gbagbo. Et ceci est d'autant plus vrai que le documentaire sur la diabolique France Afrique démontre davantage la main mise de la France sur ses ex-colonies.

Quels défis donc pour nous, jeunes d'Afrique?

Ces faits nous interpellent d'autant que le centenaire à venir est notre; raison pour laquelle il nous importe d'abord de ne point être découragés mais plutôt de reprendre le relais de nos prédécesseurs avec fermeté et espoir car l'Afrique demeure encore une mine d'or.

L'échec de nos intégrations sous régionales Africaines était prémonitoire parce que nous avions oublié un préalable qui était la condition sinéquanone à leur durabilité dans le temps : nos pères n'ont pas pensé développement national avant d'intégrer les différentes organisations sous-régionales, régionales et internationales.

Figurez-vous que si les grandes puissances peuvent s'inviter aujourd'hui dans tous les débats, c'est justement parce que des pays comme la France, l'Allemagne ou encore les États Unis ont d'abord fortifier leur développement national avec ce qu'ils avaient à leur portée avant d'intégrer quelque organisation (ou de chercher chez le voisin ce dont ils manquaient pour asseoir davantage leur développement)  que ce soit car en vérité les États n'ont que des intérêts et rien d'autre.

Je vous remercie

 

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21/12/2011
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